Lettre de la Présidente : La Grande Cause Santé Mentale, c'est (re)parti !

Chers adhérents,

Hier, par un communiqué de presse, le premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé la prolongation de la Grande Cause Santé Mentale en 2026. Il salué « l’élan collectif qui a émergé en 2025 », qui a « ouvert un nouveau chapitre dans la manière d’aborder la santé mentale en France : une parole simple, directe, bienveillante et accessible partout sur le territoire ».

La Grande Cause a libéré la parole comme jamais dans les médias : émissions, reportages, enquêtes…, et nous y avons largement contribué. Auditions et enquêtes parlementaires, colloques, se sont succédés, et nous y avons pris la parole. Dans les territoires, événements festifs et sensibilisations de la population ont rythmé l’année, et nous en avons initié près de vingt.

Mais au sommet de l’État, l’action publique a été paralysée par l’instabilité gouvernementale. Michel Barnier l’a dit explicitement lors de son audition à la commission d’enquête instituée par l’Assemblée Nationale. Il a d’ailleurs, à cette occasion, rappelé l’engagement de sa mère à l’Unafam, et nous a fait l’amitié de venir nous saluer pendant notre colloque qui se déroulait au Ministère de la Santé, près de l’Assemblée (heureusement pour nous). À nous aussi, il a annoncé qu’il demanderait au Premier Ministre la prolongation de la Grande Cause en 2026. Je vous invite à visionner cette séquence, et toutes celles qui vous intéresseront puisque le replay de notre colloque est désormais en ligne sur notre chaîne You Tube. Vous y découvrirez les illustrations de Lisa Mandel qui a animé les sessions de son humour tour à tour tendre ou féroce.

Qu’attendons-nous de la prolongation de la Grande Cause Nationale en 2026 ? Encore plus de lumière pour l’Unafam afin que les familles isolées par la maladie viennent nous trouver ? Bien sûr. Une écoute de notre plaidoyer ? Absolument. Je suis auditionnée au Sénat mardi prochain, nous rencontrons en délégation la Ministre de la Santé vendredi.

Nous avons bien conscience de la faiblesse du gouvernement actuel. Nous attendons néanmoins qu’il se saisisse vraiment de ce sujet, et coordonne l’action interministérielle pour améliorer la prévention, l’accès précoce à des soins psychiatriques de qualité, et soutenir dans leur environnement toutes les personnes confrontées à une maladie psychique afin qu’elles se rétablissent. Merci de votre soutien.

Bien amicalement,

Emmanuelle Remond