Je parle très librement de notre expérience familiale. Certains sont gênés, d’autres curieux de savoir ce qu’est avoir un frère schizophrène. En réalité, souvent, quand j’explique combien ces troubles ne ressemblent pas à ce que l’on imagine de la folie, combien ils ressemblent à la normalité, mes interlocuteurs m’avouent être eux aussi touchés par la maladie, ou du moins, connaître quelqu’un qui est touché.