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Impôt sur les droits de succession et donation
        Quel que soit le lien de parenté avec le défunt ou le donateur, les personnes vivant avec
        un handicap à la date de la succession ou de la donation et dans l’incapacité de travailler
        dans  des  conditions  normales  de  rentabilité,  bénéficient  d’abattements spécifiques
        pour l’évaluation de certains biens et pour le calcul des droits à payer.
        Elles bénéficient d’un abattement supplémentaire sur les donations et successions soit
        159,325 € sur la part revenant au bénéficiaire.
        Les conditions pour obtenir cet abattement :
          •  Le handicap doit empêcher l’intéressé de subvenir à ses besoins. Il est tenu compte
            de toutes les infirmités congénitales ou acquises au jour de la donation ou de
            l’ouverture de la succession.
          •  L’héritier doit justifier que cette infirmité l’empêche de se livrer dans des conditions
            normales de rentabilité à toute activité professionnelle,  par tous éléments de
            preuve.
          •  Aucun pourcentage d’invalidité n’est fixé et il n’y a pas à tenir compte de la nature de
            l’infirmité ni de sa cause ni de son ancienneté.
        À défaut d’apporter la justification de l’infirmité avant l’âge de la retraite, l’abattement
        n’est pas applicable.
        Le cumul de cet abattement est possible avec les abattements en ligne directe et entre
        frères et sœurs.


                                           •  Un abattement pour la résidence du
                                             défunt égal à 20 % de sa valeur si ce
                                             logement constitue aussi la résidence
                                             principale de l’enfant handicapé du défunt
                                             ou de son conjoint.

                                           •  Une exonération totale des droits de
                                             succession entre frères et sœurs à la
                                             double condition que le bénéficiaire soit
                                             célibataire,  veuf,  divorcé  ou  séparé  de
                                             corps, qu’il soit âgé de plus de 50 ans au
                                             moment  de  l’ouverture  de  la  succession
                                             ou atteint d’une infirmité l’empêchant de
                                             travailler et de subvenir ainsi à ses
                                             besoins  et  avoir  vécu  sans  interruption
                                             avec le défunt durant les 5 années
                                             précédant le décès.








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